En cette période d’élections départementales, un rappel/information simple : la communication digitale ne se résume pas à digitaliser sa communication.
Ainsi les actions de :
- Poster des images de déplacements publics
- Poster des liens vers un blog au même contenu que les tracts
- Diffuser sur le Web ses affiches de campagnes
- Etc.
… ne suffisent pas.
On touche généralement avec ce type d’actions trois cibles :
1.) Ses amis 2.) Ses ennemis 3.) Les journalistes et le microcosme politique.
Le but dans une élection est de viser les amis des amis au minimum et si possible tous les citoyens…
Il faut notamment développer une communauté de personnes autour de sa candidature et c’est impossible si on s’y prends trop tard pour une raison bien simple :
Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite.
Code électoral – Article L52-1
Espérer « lancer » un candidat, des thèmes, des idées etc. sans une base solide de followers et autres fans revient à tourner en rond tout seul ou avec quelques uns. L’intérêt des internets et au premier rang des réseaux sociaux est pourtant de construire ce réseau d’influenceurs qui seront déterminants au niveau du vote mais aussi dans sa construction communicationnelle, voir programmatique pour les plus audacieux.
La portée naturelle (i.e. sans publicité) de vos publications (surtout avec du contenu non-adapté) est quasi nulle si votre base de fans/followers est faible… les publications sont faites dans le vide et ne bénéficient d’aucun des effets de levier induits par la nature même des réseaux (partage et viralité).
Construire cette base implique de mener des actions de Web marketing qui sont assimilables à de la publicité notamment sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche.
Pour résumer, aucun candidat ou liste ne peux espérer avoir une communication digitale correcte sans ce travail préalable qui devrait commencer… maintenant dans le cas des élections régionales de la fin de l’année… puisque c’est déjà trop tard pour les départementales.